Pour une Réglementation des Implantations d'Antennes Relais de Téléphonie Mobile
Coordinatrice Sud-Est :  Paulette BRESSAN et Eliane SPITERY

Dossier antennes-rélais

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Index des associations

Eliane SPITERY
Sud-Est-Marseille Montpellier 
Eliane Spitery
tel : 04 91 47 31 05
evissiere@club-internet.fr
Paulette BRESSAN
Sud-Est-Côte d'Azur 522, Ch. des Brusquets
06 220 Vallauris
tel/fax : 04 92 95 12 19   
m.rondoni@infonie.fr

 PRIARTEM est une toute jeune association (créée en octobre 2000). Son objectif est de lutter contre la prolifération incontrôlée des implantations d'antennes-relais de téléphonie mobile sur notre territoire national.

Elle se propose de regrouper les particuliers et de fédérer les associations confrontées à ce type d'installation afin d 'agir auprès de l'ensemble des acteurs concernés - pouvoirs publics, élus locaux, et, bien sûr, opérateurs de téléphonie mobile - pour que soit définie une réglementation (distance, puissance, délivrance d'un permis de construire...) adaptée aux contraintes de l'environnement et respectueuse des intérêts et de la santé de tous.  Elle souhaite représenter, à l'échelon national, un interlocuteur suffisamment important pour :

Mercredi 4 février 2004 :  ECOALERTE n°9  avec PRIARTEM à MONTREDON (HLM) avec participation de la population... SOS POLLUTION ELECTRO-MAGNETIQUE. Cliquez ici ou sur la photo.

- imposer à l'ensemble des acteurs concernés, pouvoirs publics, élus locaux et, bien sûr, opérateurs de téléphonie mobile, la prise en compte des problèmes d'environnement (enlaidissement du paysage et atteinte portée à la qualité de la vie) et de santé (risques sanitaires potentiels liés à l'exposition prolongée aux ondes émises) dans le choix de localisation de ces antennes relais ;


- agir pour que soit définie une réglementation (distance et puissance) de ces implantations, adaptée aux contraintes de l'environnement et respectueuse des intérêts et de la santé de tous ;


- accompagner, à la demande des intéressés, les procédures judiciaires lancées, à ce sujet, en se constituant partie civile, le cas échéant ;


- collecter, analyser et classer toutes les informations scientifiques, techniques et juridiques, nationales et internationales, sur la téléphonie mobile...

Une grande diversité de cas

Nous fédérons aujourd'hui des personnes et associations localisées dans toute la France. Les situations rencontrées sont très variées :

les installations techniques sont différentes. Dans les villes, il s'agit d'antennes situées sur les toits ; dans les zones rurales et les petites agglomérations, les antennes sont installées sur des pylônes (le plus souvent métalliques), dont la hauteur s'échelonne de 10 à plus de 40 mètres. La puissance de ces antennes dépend  dans tous les cas de la surface qu'elles doivent couvrir ;


elles sont implantées soit sur des terrains ou bâtiments publics (stade, château d'eau, écoles...) soit sur des terrains ou bâtiments privés ;


on se trouve donc confronté à des situations différentes : copropriété (cas des immeubles de ville par exemple), immeubles de location (HLM, notamment), bâtiments à usages collectifs (écoles, hôpitaux, maisons de retraite...), problèmes de voisinage (antenne installée sur le terrain du voisin)...
Chaque cas pose des problèmes humains et juridiques particuliers mais tous concernent directement notre vie quotidienne.

Le cynisme constant des opérateurs de téléphonie mobile

Le processus d'installation des antennes est toujours à peu près le même. Hormis le cas des copropriétaires d'immeubles qui ont reçu une information sommaire (information qui ne mentionne évidemment pas les risques potentiels sur la santé), il n'y a jamais la moindre concertation avec les riverains de ces antennes avant le choix du site. Au mieux peut-on prétendre qu'ils ont eu la possibilité d'en être informés par l'affichage obligatoire de la déclaration de travaux, affichage le plus souvent très discret (sur poteau en retrait, dans un endroit difficile d'accès...)
Le choix de ces implantations répond à des impératifs économiques très précis :

leur emplacement doit garantir une bonne couverture téléphonique sur le territoire visé ;


les antennes doivent être installées rapidement et à moindre coût. Pour ce faire, la condition première repose sur l'existence d'une source d'alimentation électrique, celle-ci étant le généralement liée à une zone d'habitation. Si l'on rappelle que, très souvent, pour s'installer en pleine campagne, les particuliers ont dû payer à l'EDF le raccordement au réseau, on mesure mieux l'opportunisme cynique des opérateurs.

Incertitudes sur les dangers ?

On ne peut prétendre aujourd'hui, comme le font les pouvoirs publics, pour justifier leur peu d'empressement à définir des normes, qu'il n'y a pas de certitudes sur les risques liés à l'exposition aux rayonnements non ionisants.

Il existe en effet, au niveau mondial, de nombreuses recherches sur les effets biologiques de ces rayonnements tant sur les animaux que sur les humains ; il existe également de nombreuses enquêtes épidémiologiques (Cf. notamment les travaux de Roger SANTINI, de Jean-Michel DANZE et le très riche survey rédigé, en 1996, par le Professeur Neil Cherry, universitaire néo-zélandais). Celles-ci concluent toutes que ces technologies présentent des risques pour la santé.

Si incertitude il y a, elle porte donc seulement sur la fixation d'un seuil minimal au-dessous duquel on pourrait être sûr de l'innocuité de ces technologies. Certains chercheurs affirment en effet que, même à très faible dose, l'exposition prolongée est susceptible de favoriser le développement de certaines maladies.