Collectif d'associations  TEMAIX (pour un Train Express entre Marseille et Aix)
Michèle TRIBOLO, Maurice SAPPE

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Michèle TRIBOLO
04 91 65 11 00

Collectif TEMAIX
17 av de Roquefavour
13015 Marseille

Maurice SAPPE
04 91 63 37 91

Charte  TEMAIX

La Provence du 22/01/04
Marseille l'Hebdo du 03/12/03 1 2
Tract 14 11 03
Communiqué du 4/07/03

Tract 31/05/03
 (word 26 ko)

Requête en excès de pouvoir (11/03)
 

En attendant la fermeture de la ligne Marseille-Gardanne-Aix

Le Collectif TEMAIX (associations et comités situées le long de la ligne) n’a pas réussi à convaincre les juges du Conseil d’Etat : les opérations décidées en 2000  par la Région et Réseau Ferré de France pour « moderniser » la ligne, bien que non justifiées sur les plans social, économique, technique ou financier, et non modifiées malgré les suggestions alternatives du public et des associations les plus compétentes, sont donc confirmées comme étant « d’utilité publique ».

Ces travaux vont donc avoir lieu dés que les financements promis par l’Etat seront débloqués (déjà plus d’un an de retard) ; le Conseil Régional a annoncé à Aix le 7 mars qu’il prévoit le début des travaux en fin 2005 pour une durée s’étendant sur un et demi ou deux ans, pendant lesquels tout trafic sera arrêté sur la ligne.

Utilisateurs habituels, commencez à organiser vos déplacements futurs !

Mais que nous réserve la suite ?

Nous avons tous entendu les élus, les médias, les opérateurs et même des responsables associatifs proclamer que les insuffisances du projet actuel n’étaient pas graves : il s’agissait d’un « premier pas », enclenchant une dynamique vertueuse dont on verrait sans tarder les compléments, doublement complet de la voie, électrification, nouvelle gare à Plan de Campagne, voire desserte des Milles.

C’était même écrit en toutes lettres dans le Contrat de Plan Etat-Région PACA et dans les dossiers soumis au public: une « première phase » serait réalisée et une 2e ferait l’objet d’ « études ». Nous avions été quelques uns à nous étonner de cette formulation : les études ne devraient elles pas précéder toute réalisation d’un programme, assurant la pleine conformité d’une phase avec la suivante ?

Les conclusions du Conseil d’Etat lèvent le voile :  il n'est pas prévu de 2e phase, il s’agit d’un programme en soi ; sinon les impacts socio-économiques et environnementaux des phases suivantes du projet auraient dû être présentés  dans les dossiers, en vertu des décrets de 1977 et 1984 qui régissent les opérations réalisées par étape.

 Dans ces conditions, avec le projet en cours, il est à craindre que seule la partie « urbaine » de la ligne se maintienne, transformant le train en pseudo- tramway ; sur le reste de la ligne, vu le maintien de temps de parcours décourageants, la fréquentation pourrait diminuer, et donc la rentabilité, justifiant peu à peu  la suppression d’un service qui serait remplacé via l’Arbois par une utilisation du réseau TGV pour relier les centres de Marseille et d’Aix.

Bref, on n’a pas fini de subir embouteillages et pollution automobile dans les périphéries de Marseille et d’Aix.

A moins que les usagers et contribuables ne restent mobilisés pour saisir toutes les occasions de « ramener les décideurs à la raison » : écouter leurs demandes, étudier leurs suggestions, contester l’indépendance des opérateurs ; le récent débat public sur le principe et les éventuelles modalités d’une ligne ferroviaire nouvelle vers la Côte d’Azur (LGV PACA) nous semble témoigner que c’est possible. Chiche !

Temaix 17 avenue de Roquefavour 13015 Marseille. Juillet 2005