NON à L'INCINERATEUR EN CORSE !
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TRAITEMENT DES DECHETS MENAGERS : La Corse mérite une solution
d'avenir, sans danger pour la santé et créatrice d'emplois.
Le SYVADEC (Syndicat régional pour la mise en œuvre du
traitement des déchets ménagers en Corse) a conçu un plan «
d'élimination » qui prévoit d'incinérer 150 000 tonnes de
déchets par an. L'idée est simple et séduisante : on brûle
et hop, les déchets disparaissent comme par miracle, le feu
semble avoir tout purifié… Voilà pourquoi l'incinérateur
paraît être une si bonne solution : on enfourne et l'affaire
est réglée ! Hélas, la réalité est beaucoup moins simple et
beaucoup moins rose : l'incinération des déchets ménagers,
appelée « valorisation énergétique », crée plus de problèmes
qu'elle n'en résout. Elle transforme les déchets, mais ne
les élimine pas.
![](CorseManif1.jpg)
L'INCINERATION EST LA PIRE DES SOLUTIONS.
TOUT EST TRANSFORME EN PRODUITS HAUTEMENT TOXIQUES (fumées
et résidus chargés en métaux lourds, dioxines et autres
polluants organiques persistants, sans compter acides,
oxydes de soufre et d'azote, plus du gaz carbonique à effet
de serre) , dont les effets sont connus.
Il existe de multiples solutions qui allient investissements
relativement raisonnables, possibilité d'adaptation, respect
de la santé publique, de l'environnement et création
d'emplois.
Par exemple, une réponse aux soucis de traitement des
déchets et de développement économique respectueux de
l'environnement existe par la mise en place d'une filière
par vallée ou bassin de vie associant tri, compostage,
recyclage et stockage. Une vraie filière économique et
écologique est donc possible, avec plus d'une centaine
d'emplois à la clé. Ces solutions peuvent paraître complexes
à élaborer, mais d'autres territoires ont réussi à les
mettre en place avec succès…
Serait-ce par paresse intellectuelle que certains de nos
élus choisissent une solution dépassée, la plus simpliste et
la moins efficiente ?
L'incinérateur, construit pour 25 ans, est polluant et
dangereux pour la santé, cher, peu évolutif et crée peu
d'emploi au regard des investissements concédés. De plus il
va nuire au développement économique en portant atteinte au
développement touristique de la Corse, orienté aujourd'hui
sur la nature, au développement agricole basé sur des
productions de qualité. L'investissement de départ est d'au
moins 150 millions d'euros avec des coûts d'entretien élevés
(exemple : les filtres), qui augmentent avec les années et
l'évolution des normes, générant une charge croissante pour
l'usager. Il crée au maximum 30 emplois et les bénéfices,
tirés de ces contrats déséquilibrés de traitement des
déchets pour les communes et les collectivités locales,
repartent chez les actionnaires ou les stock options des
grandes multinationales.
Face à ces deux types de réponses, que choisir ?
Une réponse simpliste et polluante qui hypothèque la santé
publique et l'avenir pour des décennies ou bien une réponse
mature, synonyme de mieux être, de développement durable… |