Présentation de la compagnie :
YAK n.m. Sorte de buffle bos ou Poephagus grumiens des
montagnes du Tibet, à épaisse et soyeuse toison. Le yak est
réputé pour sa résistance, sa force, sa douceur et son pied
sûr. Pour les tibétains, il est un animal providentiel : il
porte leurs plus lourds fardeaux, sa fourrure les protège du
froid, son lait et sa chair les nourrit et ses déjections
chauffent leurs habitations. Plus qu'un symbole, le yak est
simplement impressionnant. C'est pourquoi nous l'avons adopté,
telle une mascotte, pour représenter notre compagnie.
La Compagnie du Yak,
créée durant l'année 2000 à Marseille, réunit des artistes de
formations complémentaires dans les domaines du théâtre, de la
musique et des arts plastiques. Cette réunion s'exprime au
travers d'un goût commun pour le cabaret et le conte et d'un
désir de création théâtrale pour un large public.
Notre équipe,
sensible aux notions d'échange et de rencontre, soutient ses
membres dans leurs recherches individuelles, leurs démarches
artistiques et l'aboutissement de leurs projets d'art vivant.
L'activité
de la compagnie : 2001 : Histoire sans tête (et
sans morale). Cabaret-conte burlesque et drôlatique où une
galerie de personnages délirants échappés d'un livre rebondit
de pays en pays avec dérision et bonheur. Spectacle tout
public créé en mai 2001 à l'Athanor Théâtre (Marseille).
Depuis mars
2004 : Exit détritus ! Cabaret-théâtre éducatif et ludique
pour le jeune public ! Accompagné d'un dossier pédagogique !
C'est fantastique !
Et bientôt : Le
rire de Coyote ou les histoires de la fille sans nom. Une
vision poétique contée de la mythologie amérindienne, pétrie
d'humour et de grands secrets. Coyote préside l'assemblée du
haut de son totem aux côtés de la fille sans nom. Saviez-vous,
par exemple, que les hommes blancs et les hommes noirs furent
créés par erreur ? (Création courant 2004)
La
démarche
de la compagnie,
par Frédérique
SOULOUMIAC. L'idée naît durant l'année 2003. Tout part d'un
constat : les problèmes d'excédent et de pollution causés par
nos déchets. Résoudre ce problème nous semble, aujourd'hui,
une nécessité. En effet, la consommation actuelle, toujours
croissante, provoque la création constante de nouveaux
produits de consommation - dont les emballages ménagers - qui
ne cessent de surcharger poubelles et décharges. Le problème
devient flagrant dans les grandes métropoles, dont les membres
de la compagnie sont résidents.
Ce constat pousse
l'équipe à entreprendre une recherche documentaire approfondie
sur le traitement des déchets. De cette vaste et complexe
étude découle un réel désir d'échange militant : informer,
sensibiliser, proposer des actions simples et concrètes ;
voilà qui pourrait être une des solutions à l'amélioration de
la qualité de notre environnement - et donc, de notre vie.
Mais par quels moyens ? Et sous quelles formes ? Un dossier
pédagogique (création : Isabele Brault) À destination des
enseignants, des enfants en écoles élémentaires et de toute
personne intéressée par ce sujet.
Prolongement du
spectacle “Exit Détritus !”, ce dossier fait un point détaillé
sur le problème des déchets dans notre société. Il propose
aussi des ateliers en corrélation avec le thème :
discussion/débat, création de papiers recyclés, expression
théâtrale, fabrication/manipulation de marionnettes.
Un spectacle pour les enfants.
Les citoyens de demain - autrement dit les futurs adultes
responsables et respectueux de la communauté - sont les
enfants : ce sont surtout eux qui pourront améliorer cette
situation s’ils sont informés et éduqués dès aujourd’hui. Mais
comment aborder avec eux le thème des détritus ? Comment les
intéresser à ce qui parait justement ne plus présenter
d'intérêt ? Un déchet est, par définition, un reste sans
valeur, inutilisable et sans
utilité. Ce terme devient fort et péjoratif lorsqu’il est
employé pour désigner une personne ; induisant que cette
personne ne vaut plus rien. De même, un emballage ménager vidé
de son contenu est considéré comme un déchet ; même s'il est
en parfait état.
Victimes de notre
soif de consommation jamais étanchée, les objets du quotidien
deviennent rapidement obsolètes et sont remplacés, sans
ménagement, par d'autres objets plus modernes, plus
“branchés”.
Résultat : la
surconsommation entraîne la surabondance des déchets ; ou plus
précisément, de ce qui ne nous intéresse plus. Plusieurs
solutions au problème de la gestion des déchets existent (voir
le dossier pédagogique). L'une d'elles, parmi les plus
satisfaisantes, est le recyclage. Comme le dit un des
personnages du spectacle : Canule “Recyclage, nom masculin :
action de recycler. Soit réutiliser la matière première des
déchets pour la réintroduire dans le cycle de production dont
ils sont issus. Vous comprenez ?” Traduction : revaloriser les
déchets, leur créer une seconde vie. En résumé : jeter doit
devenir un acte intelligent et réfléchi !
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