EDITORIAL

Depuis trois ans j’assure la présidence du Collectif Littoral Sud.

A l’heure où il est difficile de convaincre un homme ou une femme, pour s’investir dans des fonctions de bénévolat, à l’heure où il est délicat de prendre une position dans le monde associatif, sans que les élus nous soupçonnent de mener une politique contraire à la leur, à l’heure où il est impossible d’avoir un appui médiatique dans nos actions citoyennes, à l’heure où la parole donnée s’efface au fur et à mesure que passe le temps, je me trouve confronté aux difficultés rencontrées par les Associations qui oeuvrent avec la population.

L’association du Collectif Littoral Sud n’a pas été constituée avec l’espoir de voir dans sa ligne de mire, un titre auréolé accolé à son identité. Elle a été créée, je le rappelle, pour essayer de faire fléchir les décisions de la municipalité sur le projet de la ZAC des Vagues. Et surtout pour faire obstacle aux objectifs de notre édile, sur la vente des terrains municipaux à des promoteurs immobiliers au lieu de les utiliser pour des projets sociaux.

Cette présidence, je l’ai trouvée agréable et constructive, dès l’instant où nous travaillions en équipe, entre amis, et pour la même cause avec le même idéal.

Je remercie pour leurs compétences et dévouement, toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé, mais… « Avec le temps va, tout s’en va », ce refrain d’une chanson bien connue se révèle un point fort de l’actualité. Pour ces raisons, je ne souhaite pas renouveler ma candidature à la présidence de notre association, l’année prochaine.

Dans cette attente, je me dois de conclure la tâche que j’assume avec le Conseil d’Administration.

Nous prévoyons notre assemblée générale statutaire, le vendredi 19 décembre 2003.

Au cours de celle-ci, que je souhaite sérieuse et constructive, nous aborderons après les traditionnels rapports, un débat sur les trois thèmes principaux défendus par le Collectif.

 La loi littoral du 13 janvier 1986, qui devait assumer dans les faits, le libre accès sur le littoral, sur toutes les plages, pour tous, et préserver les fonds marins.

 Les constructions et la privatisation des terrains municipaux.

 La circulation, le stationnement et les transports en communs.

Nous espérons, que les élus et les médias, par leur participation, contribueront à un débat riche et non passionné, afin de permettre à notre Association de fixer ses objectifs pour l’année à venir.
Vous trouverez dans ce bulletin, toutes les informations nécessaires sur notre Assemblée Générale.



BONNET Jacques
Le 10/10/2003


ASSEMBLEE GENERALE DU COLLECTIF LITTORAL SUD
Vendredi 19 décembre 2003 à 19 heures