Action 18 :  Contre l'irradiation des aliments (Bis) - Novembre 2005

Marseille - Aix- Avignon - Montpellier - Lyon

En savoir plus sur Ecoalerte   

Plusieurs tonnes d’aliments irradiés dans nos assiettes chaque année en France, pas de contrôle ni d’étiquetage, 6 centrales d’irradiation des aliments en France, fruits et légumes secs, blancs d’œuf, volaille, oignon, ail et échalote, épices et herbes aromatiques séchées, crevettes surgelées,… Tous ces aliments peuvent être irradiés en France ! Nous pouvons nous en passer, alors en tant que consommateurs, EXIGEONS DES PRODUITS LOCAUX !
 

Morgan ODY (Public Citizen)

 

Claire FAURE (EcoAlerte)

 

Les Ecoalerte : Jean-Baptiste, SEB, .....

 


 

Articles dé la presse

 
28/11/05 L'irradiation des aliments en question Metro Lyon
26/11/05 Contre l'irradiation des aliments La Provence Avignon
25/11/05 Masqués contre l'irradiation Montpellier Plus
25/11/05 Ecoalerte dans l'agroalimentaire Marseille Plus
25/11/05 Ecoalerte sur le port Metro
25/11/05 Ecoalerte contre les aliments irradiés La Marseillaise
25/11/05 Ecoalerte contre les aliments irradiés La Provence
23/11/05 Des antennes, relais de la colère Marseille l'Hebdo

Jeudi 24 novembre 2005 à 12 h : Marseille, sur le vieux port

Articles de presse :


Jeudi 24 novembre à 17 h, Montpellier, Place de la Comédie

 
 


Vendredi 25 novembre à 11 h, Aix-en-Provence, La Rotonde

Autres fotos d'Aix : 1 - 2


Autres fotos du périple : 1 - 2

 


Déclaration de la société civile européenne contre l’irradiation des aliments


Nous, organisations de défense des consommateurs et de la santé publique, de protection de l’environnement et luttant pour une économie plus juste et plus solidaire, exprimons notre refus de l’irradiation des aliments et demandons aux institutions européennes d’agir concrètement afin d’obtenir l’abandon définitif de cette pratique dangereuse.


Ce procédé est très souvent utilisé comme substitut à des pratiques sanitaires rigoureuses et induit les consommateurs en erreur : en effet, les signes typiques d’altération font place à des signes imperceptibles pour le consommateur qui n’est dès lors plus en mesure d’être alerté quand un aliment est douteux. De plus, l'efficacité de l'irradiation dans la lutte contre les maladies d'origine alimentaire est pour le moins sujette à caution : l'irradiation ne détruit en effet que partiellement les organismes pathogènes qui ont pu se développer dans les produits avariés ; en déstabilisant la structure microbiologique des aliments, elle les rend particulièrement sensibles au risque de contamination.


L'irradiation n'est donc pas une solution contre les risques alimentaires. Au contraire, elle expose les consommateurs à des risques sanitaires avérés. D'une part, l’irradiation détruit de nombreux nutriments essentiels à une alimentation saine. D'autre part, l’irradiation entraîne la formation de substances nouvelles dans les aliments qui présentent des caractères toxiques pour les cellules et les gènes et qui favorisent le développement du cancer.


Enfin, l'irradiation des aliments pose de nombreux problèmes environnementaux. La généralisation de ce procédé conduit à la multiplication des installations d'irradiation, ce qui aggrave le risque d'accidents liés au transport et à l'utilisation de matières radioactives et augmente la quantité de déchets radioactifs pour lesquels aucune solution durable n’est disponible. De plus, l’irradiation des aliments, utilisée pour allonger de façon artificielle la durée de conservation des aliments, encourage la délocalisation de l’approvisionnement alimentaire et augmente ainsi le gaspillage énergétique et les rejets de CO2 liés au transport.


L’irradiation des aliments ne présente aucun avantage pour les consommateurs. En encourageant la délocalisation des productions alimentaires, elle menace le dynamisme de nos économies locales, notamment agricoles, et met en péril notre environnement. Les institutions européennes doivent réagir !

Nous demandons donc que :


 le Conseil Européen confirme dans les plus brefs délais le vote des députés européens de décembre 2002 qui limite la liste des aliments autorisés à l'irradiation aux épices, herbes aromatiques séchées et condiments végétaux. Cette liste harmonisée doit s'appliquer à tous les États-membres; les nombreuses dérogations existant actuellement doivent être abrogées ;


 la Commission européenne alloue des fonds pour une recherche réellement indépendante sur la toxicité et les effets cancérigènes des aliments irradiés. Les résultats de ces recherches doivent être rendus publics ;


 la Commission européenne et les États-membres refusent l’accréditation de toute nouvelle unité d’irradiation des aliments ;


 la Commission et les États-membres fassent respecter l'obligation d'étiquetage et mettent en place des programmes ambitieux de lutte contre la commercialisation frauduleuse d'aliments irradiés ;


 l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’affranchisse de la tutelle de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique (AIEA) et retire son soutien à l’utilisation de l’irradiation des aliments avec ou sans limite de dose. Elle devrait également réaliser de nouvelles études sur les aliments irradiés, de façon indépendante de l'AIEA.