Association pour la Défense de l'Environnement du 9-10ème Arrdt de Marseille
Porte-parole  :
Marc BIJAOUI et Roselyne BAILLY

marc.bijaoui@free.fr

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Marc BIJAOUI
Porte Parole

 06 64 65 74 58
marc.bijaoui@free.fr

Roselyne BAILLY
Porte Parole
06 50 45 79 92


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Prospectus A4

Article Provence

Adresse postale :
ADE9-10
c/o Mr Marc BIJAOUI
 

 

Mercredi 10 Mars 2010 à 15 h précises : ACTION ECOALERTE : NON AU BETONNAGE DE NOS DERNIERS ESPACES BOISES : Dans le cadre de notre mobilisation contre la cession d’un terrain boisé, en vue de la construction de plus de 100 logements, qui détruira un espace vert arboré (angle rue François Mauriac / Chemin Vallon de Toulouse) au porte des calanques, le Collectif de défense de l’environnement des 9/10ème organise une manifestation. Nous vous invitons à participer à cette Grande Manifestation qui aura lieu : Dans le Petit Bois, 167, rue François Mauriac, 13010 MARSEILLE (quartier Saint-Tronc). A 15 h précises : action ECOALERTE (pour photos et TV) avec la participation des dizaines d’enfants du quartier et au moins 300 personnes pour dire NON au BETONNAGE (devant les arbres qui seront massacrés). A 15 h 15 environ, prises de parole de : • Marc BIJAOUI, porte parole du Collectif de Défense de l’Environnement 9-10 • Victor Hugo ESPINOSA, Président d’ECOFORUM • Roselyne BAILLY, porte parole des Riverains • René OLMETA, Vice-président du Conseil Général, et du GIP des Calanques • Et d’autres représentants associatifs et politiques qui nous soutiennent ! Seront présents : l’avocat des Jardins de Flore, Maître Leturcq, des représentants CIQ, des représentants des associations et Collectifs de défense de l’environnement… EVITONS DE COMMETTRE DE NOUVELLES ERREURS QUI NOUS SERONT FATALES TOT OU TARD ! LES EXCUSES ET REGRETS DE NOS DIRIGEANTS NE REPARERONS PAS LES DEGATS! Contact : 06 64 65 74 58 – 06 50 45 79 92 - defense.env.marseille910@numericable.fr - Pour savoir plus sur les actions ECOALERTE - AFFICHE - Pour voir les photos

     

 

NON A LA DESTRUCTION DE NOS DERNIERS ESPACES BOISES

Bref historique :
- Octobre 2008 : changement du POS, réduction du bassin de rétention de la parcelle E96 de 5000 m2 à 500 m2
- 1er avril 2009 : Les services de l’urbanisme résilient la convention précaire qui les unis avec les Jardins de Flore.
- 29/06/2009 : délibération du conseil municipal de Marseille autorisant la vente du terrain à un promoteur BNP Paribas pour un projet de 100 logements.
- Début octobre 2009 : dépôt d’un permis de construire par la SNC créée pour l’occasion par BNP PARIBAS.

Pourquoi sommes-nous opposés à ce projet ?


Quelques arguments techniques justifiant notre opposition :
- Congestion du trafic du quartier déjà mal desservi par les transports en commun.
- Pollution de l’air à prendre en compte : que penser de 300 voitures supplémentaires ?
un second projet de 100 logements étant annoncé de l’autre cote de la voie Pérrasso
- Espace vert massacré (CO2), quid du Grenelle de l’environnement ?
- Inondation : aujourd’hui le petit bois d’1 hectare fait office de barrage naturel lors des violents orages.

Pour information le projet est situé sur une voie bruyante en amont d’une voie inondable (rue du Vallon de Toulouse).
La dernière étude de risque est celle de 2003, la même que pour Saint Loup. Aucune étude n’intègre les nouvelles constructions ni les perspectives à moyen et long terme (à noter que dans 20 ans voire maximum 50 ans la carrière Perasso cessera son exploitation…)

- Incendie de juillet 2009 qui a brûlé 80 % des espaces verts du quartier….

Petit bois et risque inondable…

En juin 2009, la mairie vend précipitamment, sans concertation aucune, la parcelle E96 sise à l’angle du vallon de Toulouse et le de la rue F.Mauriac (Saint-Tronc 10°) à la BNP.
Cet espace boisé (un hectare) situé directement sur le talweg du Vallon de Toulouse (cf carte géologique) au débouché de la carrière Perasso présente un intérêt écologique capital pour notre quartier. En effet, lors des pluies intenses, il absorbe les eaux de ruissellement du vallon, contribue à fixer les sols et empêche à la rue de se trouver régulièrement inondée (cf planche 85 B du PLU ).On a pu ainsi observer ,lors des récentes précipitations du 21/10 un cumul de pluies de l’ordre de 20 000 m3 dans la carrière ! .
Pour mémoire, ces pluies non exceptionnelles en milieu méditerranéen ont eu pour conséquence de ravager la Gorge noire aux trois Ponts, une zone fortement urbanisée et fragilisée par le déboisement occasionné par l’incendie du 23-24/07/2009 (voir article de la Provence du 22/10)
Que nous propose aujourd’hui la mairie pour notre quartier ? D’accorder un permis de construire pour un projet de 100 logements sur ce terrain, juste à l’amont d ‘une voie inondable (rue du vallon de Toulouse) détruisant et bétonnant ainsi un espace vital pour l’environnement de notre quartier !

Un projet de construction immobilière d’une telle ampleur aura pour conséquence d’imperméabiliser les sols de façon dangereuse au mépris des règles élémentaires de l’urbanisme. La suppression de ce poumon vert verra l’augmentation de la quantité de CO2 et de poussière dans le quartier (le petit Bois se situe sur le trajet Perasso). Il représente de façon insensée une menace sérieuse d’augmentation du risque inondable.
Un bassin de rétention (déjà réduit par la mairie sans concertation de 5000m2 à 500m2 lors de la dernière révision du PLU en Octobre 2008 )s’avérerait beaucoup plus coûteux pour la collectivité qu’un espace naturel déjà en place !

Supprimer le Petit bois pour le livrer aux appétits des banques c’est :
-priver le quartier d’une niche écologique exceptionnelle (essences forestières, faune)
- Lui confisquer un poumon vert indispensable.
-Lui ôter un régulateur de risque naturel gratuit en phase avec les objectifs du développement durable :
à savoir la conciliation des impératifs économiques, sociaux et environnementaux.

Plutôt que de nous bétonner le quartier ,pourquoi ne pas engager une réflexion plus large sur l’ intérêt de nos espaces verts, leur protection et le développement leurs usages (aménagement , sécurisation des accès au Mont saint -Cyr et Rouvière, sentier pédestre du canal ,accès au parc des Bruyères et aux calanques )tout ceci au nom de l’intérêt général plutôt qu’un hypocrite projet de vente de terrain et un retranchement derrière le mal logement !!!

L’action en justice :

1/ Eléments factuels :
Le 16 avril 1974 a été délivré par la Ville de Marseille à l’entrepreneur Laville, le permis de construire pour la réalisation des immeubles de la copropriété « Jardins de Flore », sous condition de cession gratuite de la parcelle E96 (terrain d’une superficie de 9860 m2) située à l’entrée de la résidence et mitoyenne du terrain sur laquelle est assise la copropriété JDF.
Cette cession était subordonnée à la réalisation de travaux d’utilité publics, de tout projet d’urbanisme et plus spécifiquement à l’élargissement des vois de circulation.

Le 18 octobre 1993 a été consenti le droit d’occuper précairement une partie de ce terrain par convention passée avec la Ville de Marseille, afin de pouvoir y stationner, sans toutefois qu’aucun goudronnage ne puisse être effectué et sous conditions de maintenir cette parcelle en l’état.
Le 1er août 2009, la résiliation de cette convention a pris effet, suite à courrier adressé par la Ville de Marseille au mois d’avril 2009.