Collectif « Avec ToiT »
Nos actions
s’inscrivent dans une démarche visant à éradiquer la pauvreté
et à combattre les inégalités.
Notre champ de compétence est la région PACA. Par
l’intermédiaire de nos fédérations et de nos réseaux
respectifs, nous intervenons aussi sur le plan national et
international.
Notre solidarité envers les « sans abri » passe avant tout par
une condamnation de l’exclusion, notamment par le « ToiT ».
L’insuffisance de mesures concrètes de prévention nous permet
de constater malheureusement, l’aggravation de la précarité et
l’augmentation du nombre de sans logis et de sans abri en
Provence.
Il est impératif de :
- Refuser toute expulsion sans relogement de locataires ou de
squatters.
- Prévoir une solution d’hébergement ou de logement pour toute
demande d’asile.
Il faut donner impérativement un toit aux personnes qui n’en
ont pas. Pour cela, il faut :
Le logement
Pour les personnes autonomes étant sans abri ou vivant dans
des foyers ou mal logées, ce qui implique pour traiter
l’urgence :
- En application de la loi de 1945, la réquisition, par le
Préfet, de tout appartement laissé délibérément vacant,
confortant la crise du logement à marseille.
- Le gel des démolitions de logements non insalubres qui
pourraient être utilisés en « logements tiroirs » pour
répondre à toutes les urgences.
- La mise à disposition de terrains aussi bien que de
logements publics non utilisés. (APHM, bâtiments communaux,
etc.…)
Toutes ces personnes ainsi relogées éviteraient de s’enfoncer
dans la précarité et une partie d’entre elles libéreraient des
places dans les foyers d’accueil d’urgence. Il est
certainement souhaitable d’accompagner certaines de ces
personnes, notamment pour s’occuper des difficultés liées à la
gestion et à la planification familiale.
Autre formes de toit
a) Petites structures à taille humaine (20 personnes maximum)
dans tous les secteurs concernés par les sans abri.
b) Des locaux avec des animateurs de nuit où les sans abri
pourraient déposer leurs affaires, prendre une douche et se
reposer.
c) Des locaux libres d’accès, chauffés et sans surveillance
dans l’enceinte de la gare St Charles et près des lieux de
grande concentration de sans abri (Vieux Port, Castellane,
etc.)
d) Des terrains aménagés pour accueillir les personnes non
sédentaires.
Toutes ces mesures d’urgence devront être prises dans le
respect des personnes et des deux groupes de droits
fondamentaux, non négociables, à savoir :
- Droits fondamentaux vitaux (Santé, nourriture, logement)
- Droits fondamentaux citoyens-existentiels (Education,
formation, culture)
Toutes ces décisions qui doivent être prises dans l’urgence,
ne doivent pas, pour autant, se substituer au manque de
volonté politique et donc budgétaire pour pérenniser ces
actions indispensables à une bonne cohésion sociale.
Il est nécessaire de lancer un programme de logements sociaux
sur l’ensemble de la région pour satisfaire toutes les
demandes et réaliser une réelle mixité sociale incluant les
personnes en grande difficulté et les personnes atteignant la
limite d’accès au plafond de ressources du logement social. Il
faut intégrer les logements spécifiques (Logement temporaire,
logement relais, studios-hotels type Sonacotra, etc.) et
favoriser l’accès de ces logements aux étudiants. Pour toute
personne, il faut réaliser des programmes d’auto construction
adaptés aux différentes demandes.
Ces deux programmes doivent s’intégrer dans un aménagement du
territoire harmonieux et solidaire et utiliser les
Ecotechniques pour diminuer les charges et en augmenter la
longévité et le confort.
Nous sommes prêt à nous engager par tous moyens dans « Toute
action de logement ou de relogement nécessaire.
Signataires Avec le soutien
- GroupeATTAC Marseille Nord - Petits Frères des Pauvres
- CDSA (Comité des sans abri) - Un pour tous
- DAL marseille provence - Emmaüs Pointe Rouge et Cabriès
- Médecins Du Monde
- Vie & Terre
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