Une force de
communication
Le dispositif ECOGARDE est en place depuis 2001 sur le
massif littoral sensible de la Sainte Baume. Forte d’une
équipe de 18 écogardes professionnels, cette garde à cheval
– dont la mise en place a été financée par l’Etat et le
Conseil Régional – s’oriente maintenant vers une
responsabilisation des citoyens et une participation des
entreprises pour la préservation du Patrimoine naturel.
Face à des enjeux environnementaux que ne peut contenir une
politique, fut-elle une politique d’Etat, les citoyens et
les entreprises sont invités à s’inscrire dans une démarche
de consolidation et de déploiement territorial d’un
dispositif pilote éminemment reproductible.
L’Ecogarde, dont les missions d’intérêt général couvrent les
domaines de l’Environnement et de la Solidarité, vise
notamment à faire de la protection des espaces naturels un
moteur d’insertion sociale. Ses missions innovantes et
pertinentes correspondent à un besoin réel et désormais
incontournable des collectivités et des populations, dans le
cadre de l’impérieuse nécessité de fonder les politiques
locales et transnationales sur un développement durable.
L’animation des territoires par les écogardes apporte à cet
égard une vision positive et tonique de la Responsabilité
Sociale des Entreprises.
Lors de l’année 2003, les équipes écogardes ont sensibilisé
un quart de million d’usagers, brochures pédagogiques à l’appui. Cette
démarche de médiation socialement indispensable dans un
contexte où les incivilités se font révélatrices de la
dégradation du lien social, conduit les citoyens à devenir
les partenaires actifs de leur environnement.
Afin de concourir à des externalités positives de
l’Entreprise, et à une intégration de pratiques quotidiennes
individuelles respectueuses de l’Environnement, le programme
ECOGARDE s’ancre dans une volonté d’enrichissement mutuel,
garant de cohésion sociale.
Portail interculturel, outil pédagogique, force de
communication, l’image dynamique du dispositif Ecogarde
apporte une réponse concrète et appropriée à une sensibilité
nouvelle.
L’écogarde : un agent ressource –
relais en environnement
Etablir un dialogue sur les
territoires
• une synergie de communication
• une alliance avec une fédération de 150 associations
• une gestion permanente de la surfréquentation des massifs
• des missions pédagogiques et d’éducation du public
(conseil technique aux élus, organisation de salons et
colloques)
• l’utilisation du cheval : un capital sympathie, un capital
respect – un partenaire attractif
• un rôle d’information et de conseil
• l’assistance aux usagers, la recherche et le
raccompagnement de personnes égarées (équipe cynophile)
• des médiations environnementales : résorber les conflits
d’usage
Préserver et valoriser le
patrimoine naturel pour les générations futures
• des actions pédagogiques en milieu scolaire – journées
d’éveil à l’environnement et circuits de découverte
• la connaissance et la découverte eu patrimoine local
naturel, historique et culturel
• une veille écologique préventive, l’évitement des
incendies
• un aménagement durable des espaces sensibles
• une présence de proximité rassurante et dissuasive très
appréciée des populations
• une meilleure protection de la faune sauvage (prévention
du braconnage)
• un projet fédérateur de Gardiens de la Côte, la protection
biologique du littoral et des zones humides, la
sensibilisation des plaisanciers aux espèces envahissantes
Actions solidaires
• la protection de l’environnement comme moteur d’insertion
sociale
• des chantiers d’insertion et de réhabilitation des sites
• des interventions humanitaires lors de catastrophes
naturelles (citoyens du monde), une
mission «eau», la formation
des équipes de projection.
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De nouvelles orientations humanitaires et de solidarité
internationale
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