Articles de presse :
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![](trolley01.jpg)
Trolleybus CRISTALIS à Saint
Etienne - Photo Henri TENOUX
POURQUOI PROMOUVOIR LE
TROLLEYBUS ?
Nous avons décidé de promouvoir
le trolleybus en particulier car nous sommes en train de
commettre avec ce mode de transport les mêmes erreurs que ce
qui s'est passé pour le tramway dans les années 50 et 60,
c'est à dire le considérer comme un outil désuet et que
d'autres solutions sont bien plus intéressantes.
A cette époque la France avait massivement supprimé les
tramways (qui ont parfois été remplacés par des trolleybus),
alors que nos voisins immédiats les conservaient et les
modernisaient, tout cela pour considérer 20 à 30 ans plus tard
que c'était une excellente solution. Malheureusement les
villes moyennes, les plus pauvres, n'auront certainement
jamais les moyens de recréer le réseau qu'elles ont jadis
démonté. En 1952, 22 villes Françaises métropolitaines avaient
des trolleybus, contre 4 aujourd'hui. Dans le même esprit, il
est essentiel que les lignes de trolleybus Françaises soient
maintenues et développés.
![](skoda01.jpg)
Voici le nouveau trolleybus
SKODA-IRISBUS CITELIS 1-500 qui serait apte
à équiper les lignes 54, 80 et 81 (Photo SKODA-IRISBUS)
Le trolleybus est un excellent compromis, il ne peut en aucun
cas rivaliser avec une ligne de tramway moderne qui offre une
capacité très supérieure, mais il s'accommode très bien de
lignes moyennement fréquentées.
Il est propre : aucune émission nocive ne vient altérer la
qualité de l'air.
Il est puissant : Son moteur se joue des rampes les plus
fortes, et ses accélérations sont excellentes.
Il est économique : Il ne consomme de l'énergie que lorsqu'il
roule, mieux il en produit lorsqu'il freine ou descend une
pente. Sur un réseau déjà équipé de tramways ou métro, il
partage les installations fixes (sous-stations), les
équipements (camions échelles par exemple) et le personnel
d'entretien des lignes aériennes.
Il est confortable : N’ayant pas de boite de vitesses, les
accélérations et décélérations sont régulières et
n'occasionnent pas de secousse.
![](skoda02.jpg)
Nouveau Trolleybus articulé de
SKODA-IRISBUS 25-TR issu du modèle CITELIS
1-500. Ce véhiucle de grande capacité est particlièrement
adapté à des lignes
fortes telles la 21, et la 26 (Photo SKODA-IRISBUS)
Il est silencieux : Le roulement sur pneus le défavorise en
matière de frottement par rapport à un tramway, mais
l'avantage en matière de bruit. Le trolleybus ne fait pas de
bruit à l'arrêt, au terminus, aux feux. C'est à la fois
agréable pour l'usager et le riverain. Même en roulant le
niveau sonore est très faible et aucun autobus ne peut
soutenir la comparaison.
Il dure : La longévité est de l'ordre du double de celle d'un
autobus, même si son coût est de l'ordre du double de ceux-ci
essentiellement parce que les séries de véhicules sont
faibles. Cependant de nouveaux véhicules apparaissent sur le
marché AU MEME TARIFS qu’un autobus standard soit 200 000,00
euros.
Il a fait ses preuves : même si les premières expériences
remontent au début du 20è siècle, l'âge d'or a vraiment
commencé vers 1935 avec l'apparition des premiers véhicules
modernes à Lyon et Rouen.
![](skoda03.jpg)
AG 300 T de VAN HOOL de très
grande capacité lui aussi plus adapté à des lignes fortes
telles la 21 et la 26
(Photos VAN HOOL)
Il bénéficie des progrès accomplis sur les véhicules
électriques : Les moteurs asynchrones ne nécessitent pas
d'entretien. L'électronique gère tout : les accélérations, les
décélérations, la récupération d'énergie jusqu'au freinage. Le
freinage mécanique est de ce fait très peu sollicité, et la
récupération d'énergie est une source d'économie qui peut
aller de 20 à 40%. Les nouveaux véhicules peuvent être équipés
de moteurs roues c'est à dire que le véhicules ne comportera
pas de pont ce qui permet de réaliser un plancher très bas sur
toute la longueur du véhicule.
Le malheur est qu’à Marseille la moyenne d'age des véhicules
en service a dépassé les 20 ans, et qu'on les a comparé à des
véhicules diesels ou à gaz modernes. Mais hormis
l'accessibilité qui est dépassée dans les ER 100, ceux-ci
n'ont rien à envier aux autobus modernes.
L’autobus à gaz dont on nous rabat les oreilles actuellement
fait du bruit, émet du gaz carbonique (CO2) et contribue comme
les autres véhicules thermiques à l'augmentation de l'effet de
serre. Sans parler de la pile à combustible, dont le tarif
unitaire d’un autobus équipé est 10 fois plus élevé que
l’autobus et le trolleybus, et dont la maintenance est lourde,
et la sécurité (Hydrogène liquide) est toujours sujette à
débats ! Nous oublions l’autobus électrique qui doit disposer
du double du parc conventionnel pour pouvoir satisfaire ses
roulements en services lors des charges de batteries.
![](Bus060502.jpg)
Voici le summum en matière de
trolleybus, le Mégatrolleybus proposé par HESS et
actuellement en service à Genève. Trois caisses articulées
il est vu ici en essai prêté à Zurich. Les VBZ le testent en
vue d'une commande ! Nancy serait intéressé aussi !
Imaginons ce véhicule sur axe très lourd de Marseille, 21 ou
26 ? Photo aimablement communiqué par Yann.
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