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Trolley Bus France Provence
Président :Marc BARGIER

http://tbfpinfos.site.voila.fr/  -  http://trolley013.skyblog.com/index.html

Pétition pour le retour du trolleybus à Marseille : Pétition (doc) 
Affiche (doc) - Promouvoir le TrolleyBus (doc) Bulletin d'inscription
(doc) - Projet de Musée (doc) - Statuts (doc)
 

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TBFP
Marc BARGIER
13, Parc des Amandiers - La Gavotte - 13170 Les Pennes Mirabeau
06.10.42.71.46 tbfp13@aol.com

Secrétaire :
Frédéric GIANA

Trésorier :
Stéphane DUMARTIN

 

 

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Trolleybus CRISTALIS à Saint Etienne - Photo Henri TENOUX

POURQUOI PROMOUVOIR LE TROLLEYBUS ?

Nous avons décidé de promouvoir le trolleybus en particulier car nous sommes en train de commettre avec ce mode de transport les mêmes erreurs que ce qui s'est passé pour le tramway dans les années 50 et 60, c'est à dire le considérer comme un outil désuet et que d'autres solutions sont bien plus intéressantes.

A cette époque la France avait massivement supprimé les tramways (qui ont parfois été remplacés par des trolleybus), alors que nos voisins immédiats les conservaient et les modernisaient, tout cela pour considérer 20 à 30 ans plus tard que c'était une excellente solution. Malheureusement les villes moyennes, les plus pauvres, n'auront certainement jamais les moyens de recréer le réseau qu'elles ont jadis démonté. En 1952, 22 villes Françaises métropolitaines avaient des trolleybus, contre 4 aujourd'hui. Dans le même esprit, il est essentiel que les lignes de trolleybus Françaises soient maintenues et développés.


Voici le nouveau trolleybus SKODA-IRISBUS CITELIS 1-500 qui serait apte
à équiper les lignes 54, 80 et 81 (Photo SKODA-IRISBUS)

Le trolleybus est un excellent compromis, il ne peut en aucun cas rivaliser avec une ligne de tramway moderne qui offre une capacité très supérieure, mais il s'accommode très bien de lignes moyennement fréquentées.

Il est propre : aucune émission nocive ne vient altérer la qualité de l'air.

Il est puissant : Son moteur se joue des rampes les plus fortes, et ses accélérations sont excellentes.

Il est économique : Il ne consomme de l'énergie que lorsqu'il roule, mieux il en produit lorsqu'il freine ou descend une pente. Sur un réseau déjà équipé de tramways ou métro, il partage les installations fixes (sous-stations), les équipements (camions échelles par exemple) et le personnel d'entretien des lignes aériennes.

Il est confortable : N’ayant pas de boite de vitesses, les accélérations et décélérations sont régulières et n'occasionnent pas de secousse.


Nouveau Trolleybus articulé de SKODA-IRISBUS 25-TR issu du modèle CITELIS
1-500. Ce véhiucle de grande capacité est particlièrement adapté à des lignes
fortes telles la 21, et la 26 (Photo SKODA-IRISBUS)

Il est silencieux : Le roulement sur pneus le défavorise en matière de frottement par rapport à un tramway, mais l'avantage en matière de bruit. Le trolleybus ne fait pas de bruit à l'arrêt, au terminus, aux feux. C'est à la fois agréable pour l'usager et le riverain. Même en roulant le niveau sonore est très faible et aucun autobus ne peut soutenir la comparaison.

Il dure : La longévité est de l'ordre du double de celle d'un autobus, même si son coût est de l'ordre du double de ceux-ci essentiellement parce que les séries de véhicules sont faibles. Cependant de nouveaux véhicules apparaissent sur le marché AU MEME TARIFS qu’un autobus standard soit 200 000,00 euros.

Il a fait ses preuves : même si les premières expériences remontent au début du 20è siècle, l'âge d'or a vraiment commencé vers 1935 avec l'apparition des premiers véhicules modernes à Lyon et Rouen.


AG 300 T de VAN HOOL de très grande capacité lui aussi plus adapté à des lignes fortes telles la 21 et la 26
(Photos VAN HOOL)

Il bénéficie des progrès accomplis sur les véhicules électriques : Les moteurs asynchrones ne nécessitent pas d'entretien. L'électronique gère tout : les accélérations, les décélérations, la récupération d'énergie jusqu'au freinage. Le freinage mécanique est de ce fait très peu sollicité, et la récupération d'énergie est une source d'économie qui peut aller de 20 à 40%. Les nouveaux véhicules peuvent être équipés de moteurs roues c'est à dire que le véhicules ne comportera pas de pont ce qui permet de réaliser un plancher très bas sur toute la longueur du véhicule.

Le malheur est qu’à Marseille la moyenne d'age des véhicules en service a dépassé les 20 ans, et qu'on les a comparé à des véhicules diesels ou à gaz modernes. Mais hormis l'accessibilité qui est dépassée dans les ER 100, ceux-ci n'ont rien à envier aux autobus modernes.

L’autobus à gaz dont on nous rabat les oreilles actuellement fait du bruit, émet du gaz carbonique (CO2) et contribue comme les autres véhicules thermiques à l'augmentation de l'effet de serre. Sans parler de la pile à combustible, dont le tarif unitaire d’un autobus équipé est 10 fois plus élevé que l’autobus et le trolleybus, et dont la maintenance est lourde, et la sécurité (Hydrogène liquide) est toujours sujette à débats ! Nous oublions l’autobus électrique qui doit disposer du double du parc conventionnel pour pouvoir satisfaire ses roulements en services lors des charges de batteries.


Voici le summum en matière de trolleybus, le Mégatrolleybus proposé par HESS et actuellement en service à Genève. Trois caisses articulées il est vu ici en essai prêté à Zurich. Les VBZ le testent en vue d'une commande ! Nancy serait intéressé aussi ! Imaginons ce véhicule sur axe très lourd de Marseille, 21 ou 26 ? Photo aimablement communiqué par Yann.
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