Le collectif est une association LOI 1901 réunissant toutes
les associations oeuvrant contre le projet EDF d'installation
de deux lignes très haute tension de 400 000 volts chacune
dans le département des PYRÉNÉES ORIENTALES , en direction de
Espagne.
Le Collectif est composé de 23 associations. Il
constitue un mouvement citoyen apolitique qui est né de la
volonté de s'opposer au projet de ligne à très haute tension
THT dont les conséquences seront néfastes pour les PYRÉNÉES
ORIENTALES. Il comprend des associations de défense de
l'environnement, de l'économie et des associations
culturelles.
Suite au choc pétrolier de 1973, fait prévaloir une politique
énergétique fondée sur le nucléaire, impliquant un maillage
serré de lignes TRÈS HAUTE TENSION à travers le pays afin
d'assurer le transport de l'énergie produite et non stockable.
1984 : L'ESPAGNE VEUT INTÉGRER LE MARCHE COMMUN Signature d'un
accord Franco - Espagnol pour vendre de l'électricité
française à l'Espagne.
TRACéS ENVISAGES :
LE PAYS BASQUE. Le premier tracé de la ligne TRÈS HAUTE
TENSION passait par le Pays Basque, mais l'agitation sociale
et la présence de l'E.T.A. font converger les choix vers les
Pyrénées Centrales.
LE VAL D'ARAN. Le Val d'Aran est pressenti puis abandonné car
la ligne TRÈS HAUTE TENSION aboutissait de l'autre côté des
Pyrénées dans une station de ski réputée (Baqueira Everet)
fréquentée par la Famille Royale Espagnole.
LA VALLEE DE LOURON. Plusieurs tracés sont alors envisagés,
parmi lesquels est retenu celui du Val de Louron dans les
Hautes Pyrénées.
1994 : DÉCLARATION EUROPÉENNE Les Chefs d'État Européens,
déclarent le projet d'une nouvelle ligne TRÈS HAUTE TENSION,
entre la France et l'Espagne, d'intérêt Communautaire.
1995 : LA VALLEE DU LOURON EST CLASSÉE RESERVE NATURELLE
1996 ABANDON DU PROJET DE LA VALLEE DU LOURON Au mois de Mars,
le Premier Ministre, ALAIN JUPPE, signe par décret, l'abandon
du tracé de la ligne TRÈS HAUTE TENSION CAZARIL - ARAGON par
la Vallée du Louron , après 12 ans de lutte acharnée des
Habitants, soutenus par les Elus .
1997 : Nouvel accord franco espagnol signé entre Jorge FABRA,
Président de R.E.E.(Red Electrica de Espana) et Pierre DAURES
, Directeur Général d'EDF qui tente de sortir de l'impasse
dans laquelle EDF s'est trouvée ainsi fourvoyée sans
concertation ni étude d'impact auprès des populations
concernées.
L'accord stipule qu'EDF devra verser 60 millions de francs
d'astreinte par année de retard si aucun tracé n'est réalisé
avant le 1er Janvier 2007.
Un premier acompte de 1,3
milliard de francs versé par EDF suivi d'indemnités évaluées à
12 milliards de francs par le gouvernement espagnol versées
sous diverses formes (baisses de tarifs…) jusqu'en 2010 terme
du contrat, d'où l'urgence pour EDF de mettre en œuvre son
nouveau tracé et ligne T.H.T.
LES PYRÉNÉES ATLANTIQUES ET LA HAUTE GARONNE DISENT NON AU
PROJET - Au mois de Juin, les élus des Pyrénées Atlantique et
de la Haute Garonne avec l'appui de Lionel Jospin , émettent
un avis défavorable sur un projet de ligne TRÈS HAUTE TENSION
dans leur département. L'ARIÈGE RENONCE ÉGALEMENT AU PROJET -
Le 18 Décembre, le Conseil Général de l'Ariège, se prononce
contre la création d'une ligne TRÈS HAUTE TENSION, dans son
département.
1999 ABANDON DU PROJET DANS L'ARIÈGE - Au mois de Mars, le
gouvernement annonce officiellement l'abandon du projet dans
l'Ariège
2001 APRÈS TOUS CES ÉCHECS LE LONG DE LA CHAÎNE DES PYRÉNÉES ,
LE DÉPARTEMENT DES PYRÉNÉES ORIENTALES EST VISE :
- Au mois de Juillet, le Secrétaire d'État à l'Industrie,
Christian PIERRET, annonce l'ouverture d'une concertation
locale dans les Pyrénées Orientales sur le renforcement des
échanges électriques avec l'Espagne.
- Le 11 Octobre, l'intérêt communautaire du projet est une
nouvelle fois affirmé lors du sommet Franco - Espagnol de
Perpignan.
- Le 17 Décembre : ouverture de la procédure de pré
- concertation Ceci est la première étape pour tenter de faire
valider l'aire d'étude de R.T.E. (Réseau de Transport
d'Électricité)
2002 MOBILISATION DES HABITANTS ET DES ÉLUS CONTRE LE PROJET
D'IMPLANTATION D'UNE LIGNE TEES HAUTE TENSION, EN PYRÉNÉES
CATALANES.
- De très nombreux conseils Municipaux délibèrent
défavorablement à l'implantation de la ligne THT .
- Le 7 Février, le Conseil Général des Pyrénées Orientales
vote une délibération hostile à l'implantation aérienne de la
ligne TRÈS HAUTE TENSION dans le département.
- Le 14 Février, la Commission Nationale du Débat Public,
saisie par les Associations de défense de l'environnement
retient le principe d'un débat sur ce projet.
- Le 15 Mars, les représentants de 35 Communes se réunissent à
Villemolaque et décident de rejeter globalement le projet de
ligne TRÈS HAUTE TENSION dans le département.
- Le 3 Octobre Plusieurs associations décident de mettre leurs
efforts en commun et constituent le COLLECTIF NON à la THT des
Pyrénées Orientales.
- Le 28 Octobre, les Maires des Pyrénées Orientales, adoptent,
au cours de leur congrès annuel, une motion contre
l'installation d'une LIGNE TRES HAUTE TENSION dans le
département.
- Le Collectif organise un cycle de réunions d'information-débat
: Le Soler, Pollestres, Saint Estéve, Pézilla, Le Boulou,
Villemolaque, Thuir, Perpignan...
2003 - Le 24 Janvier, le Collectif NON à la THT, et la
Municipalité du Soler, ont installé à l'entrée de la Ville,
une banderole intitulée, " LE SOLER DIT NON A LA LIGNE TRES
HAUTE TENSION " Les autres communes vont faire de même.
- Du 21mars au 27 juin : se déroule le Débat Public demandé
par l'association ECCLA membre du collectif.
- Le 31 mai : a lieu à Perpignan une manifestation regroupant
plus de 10 000 personnes avec la présence de élus les plus
importants du département de gauche et de droite.
- Juillet : suite à la clôture du Débat Public, le Collectif
NON à la THT qui a été un acteur très actif dans ce débat
rédige un cahier d'acteur.
- Suite à la publication des conclusions du Débat Public les
collectifs d'associations et d'élus déposent auprès du préfet
une demande de rendez vous avec la Ministre de l'Industrie et
la Ministre de l'Environnement. Ces dernières refusent de nous
recevoir.
- Septembre : les maires du département créent le SYDECO
comprenant plus de 100 communes et présidé par M. Jean Claude
PERALBA Maire de Villemolaque.
Une de leurs premières décisions a été de refuser de recevoir
RTE dans leurs communes.
- De septembre à décembre : le collectif affine en interne la
réflexion sur la problématique des lignes THT et les options
en matière d'énergie. Il poursuit ces réunions d'information
(Millas, Amélie, Elne Cabestany…).
- Le 2 octobre : RTE lors d'une conférence de presse et par
une décision du conseil d'administration de E.D.F déclarent
maintenir le projet initial de ligne 400 000 volts double
circuit entre Baixas et Bescano, quelques " options
complémentaires " sont étudiées.
Lors de cette conférence RTE annonce une nouvelle ligne plus à
l'ouest dans les Pyrénées.
- En décembre : le Collectif réunit à Carcassonne les
associations de la chaîne des Pyrénées luttant contre
l'implantation des THT. Il est décidé face au refus de RTE de
tenir compte des conclusions du Débat Public de mettre en
place une manifestation à Perpignan et à St Girons. Le SYDECO
valide cette manifestation sur Perpignan.
L'association ECCLA , par le biais de la F.N.E. saisi la
commission nationale du débat public. Celle ci retient le
principe d'organiser un débat public lors de sa séance du 14
février 2002.
COMMENT ADHÉRER COLLECTIF Nous aider financièrement au titre
de membre bienfaiteur. Dans ce cas il vous suffit de nous
envoyer votre don par chèque libellé à l'ordre de "Collectif
'Non à la THT' " à l'adresse suivante 8rue Ampère LE SOLER
66270
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association adhérente du collectif. Il vous suffit de choisir
parmi les associations, celle qui correspond le mieux à vos
aspirations ou celle la plus proche de votre domicile et
ensuite d'envoyer votre règlement d'adhésion par chèque
libellé à l'ordre de l'association choisi à l'adresse suivante
: 2 rue ampère LE SOLER 66270
Devenir une SECTION de notre collectif et faire le relais avec
les habitants de votre commune. Il suffit d'être au minimum 2
personnes et de créer une section rattachée au collectif. Pas
de formalité à remplir, pas de formalisation de la section,
une simple adhésion annuelle de 30 euros par section .
Possibilité d'assister aux assemblées et réunions de travail
du collectif. Demande à soumettre au collectif avec nom et
adresse des personnes constituant la section. (1 section par
commune)
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