La Ligue Française pour la Protection du Cheval a été
fondée en 1850 sur l'initiative du Général Duc de Grammont.
Premier Président de la Ligue, le Duc de Grammont, après
plusieurs autres présidents lui ayant succédé en poursuivant
son oeuvre, eut comme lointain successeur en 1909, son
petit-fils, le Comte de Grammont.
Celui-ci réorganisa la Ligue en Société régie par la loi de
1901.
La LFPC est reconnue d'utilité publique depuis 1969.
En son sein, oeuvrent un directeur technique national,
six directeurs techniques régionaux, vingt trois délégués
régionaux et cent quatre vingt délégués départementaux, tous
bénévoles. Les affaires portées en justice sont plaidées de
concert avec trente millions d'amis dans le cadre du
partenariat signé l'été 2000.
La Ligue Française de Protection du Cheval a pour but de
veiller sur la sécurité et le bien vivre des chevaux. C'est
dire que la protection doit intervenir " avant " les mauvais
traitements avec d'autant plus d'efficacité " qu'après "
qu'ils aient été infligés.
Cette prévention repose sur la connaissance du cheval, de
ses besoins et de ses limites physiques et morales.
Transmettre cette connaissance, donner un conseil au moment
opportun, c'est déjà faire de la protection.
Actuellement, les délégués de la LFPC, reçoivent environ
trois cents plaintes par mois. Fort heureusement, toutes ne
sont pas justifiées, la méconnaissance du public en matière
de besoins équins l'amenant parfois à s'émouvoir à tort.
Dans les affaires qu'elle a à traiter, la LFPC est
fréquemment appelée à intervenir auprès de personnes qui,
par ignorance, peur ou maladresse maltraitent les chevaux.
La plupart d'entre elles connaissent un dénouement heureux.
Reste les cas de maltraitance, d'infractions caractérisées à
la législation en vigueur, d'abandon ou de vols, cas où, la
LFPC peut saisir la justice et se constituer partie
civile. En cas d'urgence ou de péril pour le cheval, le juge
d'instruction peut décider de confier l'animal, jusqu'au
jugement, à une oeuvre de protection animale.
La LFPC vit grâce à ses adhérents et à une subvention des
haras nationaux et de la Fédération Française d'Équitation.
Apporter une aide financière, en y adhérent, c'est lui
permettre de défendre plus efficacement les chevaux ... le
vôtre peut-être !
|