Mercredi 10 Mars 2010
à 15 h précises : ACTION ECOALERTE : NON AU BETONNAGE DE NOS
DERNIERS ESPACES BOISES :
Dans le cadre de notre mobilisation contre la cession d’un
terrain boisé, en vue de la construction de plus de 100
logements, qui détruira un espace vert arboré (angle rue
François Mauriac / Chemin Vallon de Toulouse) au porte des
calanques, le Collectif de défense de l’environnement des
9/10ème organise une manifestation. Nous vous invitons à
participer à cette Grande Manifestation qui aura lieu : Dans
le Petit Bois, 167, rue François Mauriac, 13010 MARSEILLE
(quartier Saint-Tronc). A 15 h précises : action
ECOALERTE (pour photos et TV) avec la participation des
dizaines d’enfants du quartier et au moins 300 personnes
pour dire NON au BETONNAGE (devant les arbres qui seront
massacrés). A 15 h 15 environ, prises de parole de : •
Marc BIJAOUI, porte parole du Collectif de Défense de
l’Environnement 9-10 • Victor Hugo ESPINOSA,
Président d’ECOFORUM • Roselyne BAILLY, porte parole des
Riverains • René OLMETA, Vice-président du Conseil Général,
et du GIP des Calanques • Et d’autres représentants
associatifs et politiques qui nous soutiennent ! Seront
présents : l’avocat des Jardins de Flore, Maître Leturcq,
des représentants CIQ, des représentants des associations et
Collectifs de défense de l’environnement… EVITONS DE
COMMETTRE DE NOUVELLES ERREURS QUI NOUS SERONT FATALES TOT
OU TARD ! LES EXCUSES ET REGRETS DE NOS DIRIGEANTS NE
REPARERONS PAS LES DEGATS! Contact : 06 64 65 74 58 – 06 50 45 79 92 -
defense.env.marseille910@numericable.fr -
Pour savoir plus sur les actions ECOALERTE -
AFFICHE -
Pour voir les photos
NON A LA DESTRUCTION DE NOS DERNIERS ESPACES
BOISES
Bref historique :
- Octobre 2008 : changement du POS, réduction du bassin de
rétention de la parcelle E96 de 5000 m2 à 500 m2
- 1er avril 2009 : Les services de l’urbanisme résilient la
convention précaire qui les unis avec les Jardins de Flore.
- 29/06/2009 : délibération du conseil municipal de
Marseille autorisant la vente du terrain à un promoteur BNP
Paribas pour un projet de 100 logements.
- Début octobre 2009 : dépôt d’un permis de construire par
la SNC créée pour l’occasion par BNP PARIBAS.
Pourquoi sommes-nous opposés à ce projet ?
Quelques arguments techniques justifiant notre opposition :
- Congestion du trafic du quartier déjà mal desservi par les
transports en commun.
- Pollution de l’air à prendre en compte : que penser de 300
voitures supplémentaires ?
un second projet de 100 logements étant annoncé de l’autre
cote de la voie Pérrasso
- Espace vert massacré (CO2), quid du Grenelle de
l’environnement ?
- Inondation : aujourd’hui le petit bois d’1 hectare fait
office de barrage naturel lors des violents orages.
Pour information le projet est situé sur une voie bruyante
en amont d’une voie inondable (rue du Vallon de Toulouse).
La dernière étude de risque est celle de 2003, la même que
pour Saint Loup. Aucune étude n’intègre les nouvelles
constructions ni les perspectives à moyen et long terme (à
noter que dans 20 ans voire maximum 50 ans la carrière
Perasso cessera son exploitation…)
- Incendie de juillet 2009 qui a brûlé 80 % des espaces
verts du quartier….
Petit bois et risque inondable…
En juin 2009, la mairie vend précipitamment, sans
concertation aucune, la parcelle E96 sise à l’angle du
vallon de Toulouse et le de la rue F.Mauriac (Saint-Tronc
10°) à la BNP.
Cet espace boisé (un hectare) situé directement sur le
talweg du Vallon de Toulouse (cf carte géologique) au
débouché de la carrière Perasso présente un intérêt
écologique capital pour notre quartier. En effet, lors des
pluies intenses, il absorbe les eaux de ruissellement du
vallon, contribue à fixer les sols et empêche à la rue de se
trouver régulièrement inondée (cf planche 85 B du PLU ).On a
pu ainsi observer ,lors des récentes précipitations du 21/10
un cumul de pluies de l’ordre de 20 000 m3 dans la carrière
! .
Pour mémoire, ces pluies non exceptionnelles en milieu
méditerranéen ont eu pour conséquence de ravager la Gorge
noire aux trois Ponts, une zone fortement urbanisée et
fragilisée par le déboisement occasionné par l’incendie du
23-24/07/2009 (voir article de la Provence du 22/10)
Que nous propose aujourd’hui la mairie pour notre quartier ?
D’accorder un permis de construire pour un projet de 100
logements sur ce terrain, juste à l’amont d ‘une voie
inondable (rue du vallon de Toulouse) détruisant et
bétonnant ainsi un espace vital pour l’environnement de
notre quartier !
Un projet de construction immobilière d’une telle ampleur
aura pour conséquence d’imperméabiliser les sols de façon
dangereuse au mépris des règles élémentaires de l’urbanisme.
La suppression de ce poumon vert verra l’augmentation de la
quantité de CO2 et de poussière dans le quartier (le petit
Bois se situe sur le trajet Perasso). Il représente de façon
insensée une menace sérieuse d’augmentation du risque
inondable.
Un bassin de rétention (déjà réduit par la mairie sans
concertation de 5000m2 à 500m2 lors de la dernière révision
du PLU en Octobre 2008 )s’avérerait beaucoup plus coûteux
pour la collectivité qu’un espace naturel déjà en place !
Supprimer le Petit bois pour le livrer aux appétits des
banques c’est :
-priver le quartier d’une niche écologique exceptionnelle
(essences forestières, faune)
- Lui confisquer un poumon vert indispensable.
-Lui ôter un régulateur de risque naturel gratuit en phase
avec les objectifs du développement durable :
à savoir la conciliation des impératifs économiques, sociaux
et environnementaux.
Plutôt que de nous bétonner le quartier ,pourquoi ne pas
engager une réflexion plus large sur l’ intérêt de nos
espaces verts, leur protection et le développement leurs
usages (aménagement , sécurisation des accès au Mont saint
-Cyr et Rouvière, sentier pédestre du canal ,accès au parc
des Bruyères et aux calanques )tout ceci au nom de l’intérêt
général plutôt qu’un hypocrite projet de vente de terrain et
un retranchement derrière le mal logement !!!
L’action en justice :
1/ Eléments factuels :
Le 16 avril 1974 a été délivré par la Ville de Marseille à
l’entrepreneur Laville, le permis de construire pour la
réalisation des immeubles de la copropriété « Jardins de
Flore », sous condition de cession gratuite de la parcelle
E96 (terrain d’une superficie de 9860 m2) située à l’entrée
de la résidence et mitoyenne du terrain sur laquelle est
assise la copropriété JDF.
Cette cession était subordonnée à la réalisation de travaux
d’utilité publics, de tout projet d’urbanisme et plus
spécifiquement à l’élargissement des vois de circulation.
Le 18 octobre 1993 a été consenti le droit d’occuper
précairement une partie de ce terrain par convention passée
avec la Ville de Marseille, afin de pouvoir y stationner,
sans toutefois qu’aucun goudronnage ne puisse être effectué
et sous conditions de maintenir cette parcelle en l’état.
Le 1er août 2009, la résiliation de cette convention a pris
effet, suite à courrier adressé par la Ville de Marseille au
mois d’avril 2009.
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