La dernière source d'énergie, la plus importante : l'ECONOMIE D'ENERGIE.

Nous sommes à une époque de gaspillage. Tout se jette, les appareils ménagers (on les jette car la pièce cassée n'existe plus), les téléphones, les ordinateurs, tout va à la casse après 2 ou 3 années d'utilisation et cela constitue une cause de pollution très dangereuse.

On pourrait économiser 30% de notre consommation d'énergie en prenant tout simplement conscience que nos sources d¹énergie ne sont pas inépuisables. Baisser le chauffage au lieu d'ouvrir les fenêtres, ne pas prendre une voiture pour faire 500 mètres (consommation jusqu'à un l litre/km avec moteur froid), diminuer la vitesse, isoler les habitations, supprimer les appareils en veille et les transformateurs basse tension qui consomment l'électricité d'une tranche nucléaire. Si on attend trop longtemps pour s'en apercevoir, le réveil sera terrible.

La demande mondiale d'énergie devrait augmenter de 65% entre 1995 et 2020. Cette production d'énergie conduirait à une catastrophe sur le plan des changements climatiques, des pollutions. En 100 ou 150 ans, les ressources naturelles élaborées il y a des millions d¹années seront épuisées. Quand on voit la panique qui s'empare de nous pour la moindre grève de distribution, ou d'augmentation de prix du carburant, on tremble d¹effroi en imaginant ce qu'il pourrait se passer si le pétrole, dont les ressources sont situées dans les régions les plus géopolitiquement sensibles de la planète, venait à manquer. On tremble d'effroi lorsque l¹on sait qu¹aucun plan n'est établi par les organismes spécialisés pour passer le cap des années 2040 -2050.

Un petit coup d'oeil à la démographie de la planète pourrait nous faire réfléchir. En 2001 il y avait 6,1 milliards d¹habitants. On estime qu'ils seront 9,3 milliards en 2050 et que 99% de cette augmentation aura lieu dans les pays les plus pauvres (d'Asie, d¹Amérique latine, d¹Afrique). L'Amérique du nord et l¹Europe de l'ouest représentent à peu près 20%. Ces 20% consomment actuellement 80% des ressources fossiles de la planète.

Je crois qu'l suffit de lire ce dernier paragraphe pour comprendre qu'il y a le feu à la planète comme l'a si bien dit J. Chirac. Mais ce ne sont que des paroles et les hommes politiques n'ont pas compris que le feu qui couve nécessite un changement radical de notre façon de vivre, de consommer, qu'il est peut être déjà trop tard pour faire les réorientations qui s'imposent. Que les populations doivent être averties que l'impact environnemental et sanitaire du réchauffement climatique risque d'être colossal. Les assureurs ne s'y trompent pas, eux qui refusent d'assurer certaines catastrophes.