Principe de précaution oblige…

 

Projet d’incinérateur de Vitrolles :

 

Menace sur la santé, gaspillage . 

 

La municipalité doit y renoncer !

 

 

La nouvelle municipalité de Vitrolles a cru bon de valider le projet de la précédente municipalité, d’incinérer les boues et les graisses de la future station d’épuration de la ville. Évidemment l’incinérateur projeté serait soi-disant sans fumées toxiques, sans danger pour la santé publique ; comme devait l’être celui d’Albertville (Isère), quand ses promoteurs l’ont présenté.

 

La commune de Gily sur Isère a eu le triste privilège d’accueillir cet incinérateur, soi-disant modèle d’innocuité : elle a été empoisonnée par les dioxines qu’il n’a pas manqué de produire. En 2001, 6800 bovins et ovins y ont été abattus, des millions de litres de lait et des tonnes de fourrages contaminés, ont été détruits ; le taux de cancer a été multiplié par cinq chez les habitants sous le vent de l’incinérateur. Et pour les enfants de la commune qui ont absorbé  ces poisons avec le lait maternel, on craint qu’ils ne  développent à terme, les terribles maladies des habitants de Sévéso (Italie) soumis à ces mêmes poisons.

 

Quand toutes les expériences – des dizaines – confirment sa nocivité, personne ne peut plus prétendre ignorer les dangers de l’incinération des déchets. Le temps des « responsables mais pas coupables » est fini : le maire d’Albertville, promoteur de l’incinérateur de Gily sur Isère, est mis en examen pour « empoisonnement ». Et quand le « principe de précaution » sera, sous peu, constitutionnel, ceux qui le transgresseront s’exposeront à des peines encore plus lourdes que celle dont le maire d’Albertville est passible .

 

Malheureusement en dépit du « principe de précaution » et malgré de très nombreux appels pressants à renoncer à son projet, la municipalité de Vitrolles cherche encore à le justifier : l’incinérateur serait indissociable de la station d’épuration ; renoncer au premier ce serait perpétuer les rejets polluants de  l’actuelle station, hors normes, dans la Cadière et le Bolmon. C’est se moquer du monde car il n’y a aucune raison technique à cette prétendue impossibilité. Si le constructeur pressenti (Bouygues) tente de l’imposer, la municipalité peut très bien dénoncer le contrat de construction, d’autant plus facilement que celui-ci a été passé dans des conditions peu claires.  

 

Pour un traitement sans danger, moins coûteux, respectueux de l’environnement.

 

Une autre entreprise peut réaliser la station d’épuration, et pendant ce temps un autre traitement des boues et des graisses peut être étudié et mis en place. Les procédés sans danger, moins coûteux valorisant la ressource, ne manquent pas : Epandage sur culture, par exemple de bambous qui consomment l’eau et les nutriments (une société de Miramas propose cette technique) ; Centrifugation pour éliminer l’eau et compostage des résidus (projets de Martigues, Fos) ; Production de méthane, énergie, par fermentation à l’abri de l’air.    ETC

 

 

Exigez avec nous  l’abandon du projet d’incinérateur.

 

 

L’Étang Nouveau association agréée « Environnement » pour les Bouches du Rhône

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